Le running, une pratique évolutive
La course à pied adopte des nouveaux codes sous la poussée de nouveaux adeptes plutôt jeunes, mais pas seulement.
Elle cultive de plus en plus ses dimensions ludiques, festives, culturelles, solidaires, et se pratique désormais par équipes. De jour, mais aussi de nuit. « Je pense que nous allons vers une mutation du marché avec une plus grande disparité dans les modes de pratiques » a déclaré Virgile Caillet, délégué général de l'UNION sport & cycle, lors des premières rencontres de l’Economie du Running, organisées par ASO et sport-guide.com pendant le salon du running (11/13 avril).
Pour les participants présents à la tribune, dont Intersport, Go Sport, Foul&es, Boutique Marathon, Stimium, Sidas, Asics, Adidas, ou encore Hoka, les leviers de création de valeur sont nombreux sur ce marché, autour de l’innovation, l’expérience client, le communautaire et le digital.
Les vendeurs en magasin et les sites internet spécialisés sont les 2 sources d’informations les plus importantes pour les coureurs compétiteurs (les personnes ayant pris au moins 1 dossard par an) qui préparent leurs achats, selon une étude réalisée par l'UNION sport & cycle à l’automne dernier auprès de 1.800 coureurs. Toujours selon la même source, ils achètent leurs chaussures en premier lieu chez les spécialistes running (27 %), puis au sein des enseignes multisports (24 %) et bien entendu sur les sites de pures players (19 %) sur un marché global arrivé à maturité l’an dernier après une décennie de croissance selon le panel de NPD Sport Tracking Europe.
“Le marché du running représente 24% du marché « sport adulte » (sans loisirs), en hausse de 2 points par rapport à 2014 » a détaillé David Richard, le directeur sport France de NPD pour un total des ventes de chaussures et de textile de 720 M€ TTC.