Strasbourg plus que jamais ville moteur du sport santé
Neuf cent personnes dont la ministre des Sports, Roxana Maracineanu, ont participé à la troisième édition des « Assises européennes du sport santé sur ordonnance ». A l’issue de l’événement, une journée était consacrée aux rencontres du réseau des « Villes-Santé » dont fait partie Strasbourg. Une « Ville-Santé » est une commune où des médecins généralistes prescrivent du sport à leur patients pour les aider à soigner une maladie chronique (hypertension, diabète, obésité...) ou mieux supporter une affection de longue durée (cancer, AVC...), comme la loi les y autorise depuis 2015.
A Strasbourg, « 400 praticiens inscrivent du sport sur les ordonnances qu’ils délivrent à près de 3 000 patients », rappelle le Dr Alexandre Feltz, organisateur des assises et adjoint au maire de Strasbourg.
Ville pionnière sur le sujet, la capitale alsacienne "a réussi à fédérer 70 villes en France », dans le réseau des « Villes-Santé ». « Aujourd’hui, tout l’enjeu est de passer des quelques dizaines de milliers de Français auxquels leurs médecins prescrivent du sport aux 20 millions qui pourraient en avoir besoin », pointe le Dr Feltz.
Les candidats au sport sur ordonnance sont des patients qui ne visent pas la compétition, sont souvent sédentaires et ne possèdent pas ou presque d’équipement sportif. Ils n’ont pas besoin de produits techniques car le sport santé, « c’est de la pratique sportive régulière et modérée à la limite de l’essoufflement et de la transpiration », explique l’adjoint au maire. Sans surprise, la marche nordique, le vélo, la natation et tous « les sports portés » - pratiqués dans l’eau - figurent en tête des disciplines recommandées. Depuis 4 ans, la loi reconnait le sport comme un auxiliaire de la médecine.