La consommation dynamisée pendant les JOP de Paris
Les JOP ont bien donné un petit coup de boost à l’économie française. En particulier au moteur de la consommation.
Logiquement, c’est en Ile-de-France qui concentrait la majorité des épreuves que les effets sur la consommation ont été les plus nets. Les activités touristiques et culturelles y sont en hausse de 58 % pendant les deux semaines des JO et de 30 % pendant les Paralympiques (comparées aux mêmes périodes de 2023) selon les données du « Baromètre Digital & Payments de BPCE L’Observatoire ». Les Jeux ont bien été une vitrine pour Paris et ses monuments. Mais pas seulement. On a davantage consommé à proximité des sites olympiques.
La restauration rapide francilienne a vu ses ventes progresser de 9 % pendant les JO et de 12 % pendant les Paralympiques.
Qui a dépensé davantage pendant les deux parenthèses olympiques ? L’Observatoire, qui fonde son analyse sur les 20 millions de cartes bancaires émises par les Banques Populaires et les Caisse d’Epargne et les paiements effectués chez 400 000 clients commerçants du groupe BPCE, confirme le grand chassé-croisé des consommateurs. Pendant les JO, 64 % de Franciliens supplémentaires ont fui l’Ile-de-France, comparé aux mêmes périodes habituellement !
En sens inverse, 28 % de Français en plus ont migré vers Paris et ses environs pendant les JO et les Paralympiques ; les plus forts contingents venant de Corse, du Grand-Est et d’Outre-Mer. Les touristes étrangers aussi ont été au rendez-vous comme espéré.
Pendant les deux semaines des JO, la fréquentation des touristes étrangers a crû de plus de 30 % dans les 13 départements hôtes d’épreuves olympiques. Les JO n’ont pas bénéficié seulement à l’Ile-de-France ! Ce chiffre était encore en hausse de 10 % pendant les Paralympiques. Les pays d’origine des touristes sont, sans surprise, les Etats-Unis, la Belgique, le Royaume-Uni, l’Allemagne et les Pays-Bas.
Le Baromètre Digital & Payments de BPCE l’Observatoire confirme que « les retombées des Jeux ont certes été localisées, tant sur le plan géographique que sectoriel, mais sont néanmoins sensibles. »