Restitution de l'Observatoire de la forme des Français

Cette enquête inédite réalisée auprès d’un panel représentatif de 5000 individus livre pour la première fois un panorama complet de l’état de forme des Français et des évolutions de leurs pratiques sportives après deux ans de pandémie.

Réalisé en partenariat avec AG2R La Mondiale, ce nouvel Observatoire a été présenté ce matin, à Vivacity, devant une cinquantaine d’invités (hommes politiques, chefs d’entreprises et journalistes) puis conclu par deux tables rondes thématiques composées d’experts de santé et de professionnels reconnus du secteur de la forme :

• Gregory NINOT, Directeur adjoint de l’Institut Desbrest d'Epidémiologie et de Santé Publique (UM – INSERM)
• Christèle GAUTIER, Cheffe de projet Stratégie Nationale Sport Santé au sein du ministère chargé des Sports, 
• Gaelle Frizon de Lamotte, Fondatrice de l’enseigne Oly Be.

• François CARRE, Professeur en physiologie cardiovasculaire au CHU de Rennes / Cardiologue et médecin du sport / Cofondateur de l’Observatoire de la sédentarité
• Fabien ROUGET, Business manager France de l’enseigne Basic-Fit
• François PETIT, Fondateur et Président de l’enseigne Climb UP

Calculé à partir de la moyenne de six indicateurs (bien-être mental, niveau d’énergie, condition physique, sommeil, poids et musculature), « l’indice de la forme » permet de rendre compte de la condition physique et mentale des Français après 24 mois de crise sanitaire.

Si l’indice moyen de forme des Français est relativement élevé (61/100), il existe d’importants écarts entre les répondants : 54% d’entre eux obtient une note supérieure à 61/100, et peut à ce titre être considérée comme très ou plutôt en forme, mais plus d’une personne sur dix (12%) obtient une note inférieure à 40/100, révélant un état de forme critique principalement dû à un manque de pratique sportive.

Les pratiquants d’activité physique et sportive régulière obtiennent en effet une note supérieure de 9 points par rapport aux non-pratiquants. Il est à souligner que leur note est meilleure à la fois sur les indicateurs physiques que sur les indicateurs psychique et mentaux. Les résultats de l’Observatoire de la forme démontrent ainsi le caractère bénéfique du sport sur notre santé psychique et notre bien-être global. 

Le contraste entre hommes et femmes est par ailleurs prégnant. Tout âge et catégorie socio-professionnelle confondus, les femmes obtiennent en moyenne une note de 9 points inférieure aux hommes (57/100 contre 66/100). Cet écart est à toutefois à relativiser, les femmes ayant davantage tendance à sous-évaluer leur musculature et à surévaluer leur poids que les hommes.

Alors que 83% des Français déclarent avoir pratiqué au moins une fois une activité physique et sportive au cours de l’année, 24% des répondants assurent que la crise sanitaire a eu un effet néfaste sur leur pratique. Ce phénomène touche principalement les personnes de plus de 55 ans. A l’inverse, les 18-24 ans affirment plus volontiers que leur rythme de pratique s’est accéléré au cours des deux dernières années. 

Les principales motivations des Français sont majoritairement liées aux bienfaits du sport sur la santé. 60% des répondants déclarent faire du sport pour être en bonne santé et 46% pour leur bien-être mental. L’aspect social et la recherche de performances restent des motivations secondaires pour la grande majorité des Français (seuls 34% et 27% le plébiscitent).

De manière générale, la crise sanitaire a eu un effet positif sur la pratique : 77% des répondants assurent pratiquer autant voire plus qu’auparavant. Cette hausse de l’activité physique s’explique notamment par l’évolution des pratiques, renforcée par les restrictions sanitaires et les confinements successifs (voir paragraphe ci-dessous).

Adopté par un grand nombre d’entreprises pour s’adapter aux restrictions sanitaires, le télétravail modifie notre rapport au sport et bouleverse les pratiques. Phénomène pérenne, le télétravail a habitué les Français à réduire leurs déplacements et à mener une vie plus sédentaire. Toutefois, il s’est aussi révélé être une véritable opportunité pour de nombreux de Français de consacrer davantage de temps libre à la pratique sportive.

30% des répondants affirment pratiquer davantage de sport grâce au télétravail. Plus encore, si l’on considère seulement les personnes interrogées ayant au moins un jour de télétravail par mois, ils sont plus de 55% à déclarer faire plus de sport qu’auparavant.

A l’inverse, seuls 3% des Français estiment que le télétravail a eu un effet négatif sur leur pratique sportive.

Sans surprise, les sports les plus pratiqués à domicile sont des sports individuels nécessitant peu de matériels et d’espaces : le yoga (69%), la musculation (65%), le fitness (57%) et le pilates (50%) se classent ainsi devant le tennis de table (45%) et la danse (36%). La surreprésentation des sports de forme confirme la volonté grandissante des Français de prendre soin de leur santé. 93% des adeptes de musculation, 91% de pilates, 91% de yoga et 90% de fitness déclarent vouloir poursuivre leur pratique à domicile à l’avenir. 

Les adeptes du sport à domicile sont plutôt jeunes : 41% d’entre eux ont entre 25 et 44 ans, contre seulement 12% de plus de 65 ans. Ce phénomène s’explique par une plus faible proportion de seniors sportifs mais également par leur méconnaissance des nouvelles technologies, outils essentiels à la pratique sportive à domicile.

Enfin, les femmes pratiquent davantage de sport à domicile que les hommes (56% contre 44%). La forte représentation du yoga, fitness et pilates, sports pratiqués par une majorité de femmes, explique en partie ce résultat. Pour leur part, les hommes ont davantage tendance à privilégier les sports collectifs et les sports de plein air.

 David Giovannuzzi, Directeur des accords de branches d’AG2R LA MONDIALE :

 Grégory de Radiguès, Vice-président de l’UNION Sport & Cycle :

L’UNION Sport & Cycle est la première organisation professionnelle du secteur du sport et des loisirs. Elle fédère 1 700 entreprises représentants plus de 3 000 points de vente, 500 marques, plus de 2 500 établissements sportifs, 80 000 salariés, et 12 milliards d’euros de chiffre d’affaires cumulé. Elle a pour principal objet la représentation officielle de toutes les entreprises industrielles et commerciales du secteur économique des articles et équipements de sports, de loisirs, du cycle et de la mobilité.

Contact Presse : Guillaume Albors - guillaume.albors@unionsportcycle.com