Un baromètre de la pratique pour le ministère des sports
Réalisé pour la première fois en 2018 en collaboration avec le CRÉDOC, ce nouvel outil de monitoring sera reconduit tous les deux ans. Il permettra d’apporter des éléments pour guider et évaluer les politiques publiques menées dans ce domaine. Les résultats de l’enquête inédite menée entre le 19 juin et le 5 juillet 2018 auprès d’un échantillon de 4 061 individus de 15 ans et plus interrogées sur l’ensemble du territoire national ont été dévoilées ce jeudi 17 janvier en présence de la ministre des Sports, Roxana Maracineanu.
Si le baromètre confirme la plupart des enseignements des études réalisées précédemment sur la pratique sportive des français (cf infographie ci-dessous) et notamment celles de l'UNION sport & cycle, elle pousse l'analyse sur les raisons de la non pratique sportive qui concerne 1/3 des français de 15 ans et plus.
L'importance du passé sportif
Ainsi, 30 % des non-pratiquants indiquent qu’ils n’aiment pas le sport, 25 % invoquent des problèmes de santé et 11 % des contraintes professionnelles ou familiales.
Le baromètre montre, chez les non-pratiquants, une différence importante liée au fait d’avoir, ou pas, un passé de sportif. Au sein des non-pratiquants, un peu plus d’une personne sur deux (52 %) dit ne jamais avoir pratiqué par le passé d’activité physique et sportive. Une proportion non négligeable a, en
revanche, déjà pratiqué en club (28 %) et 20 % l’ont fait de façon autonome. Ceux qui ne pratiquent pas et n’ont jamais pratiqué sont les plus nombreux à expliquer l’absence de pratique physique ou sportive par le fait qu’ils n’aiment pas le sport ou qu’ils préfèrent d’autres activités (41 % des réponses).
Une politique ambitieuse de développement de la pratique sportive dès le plus jeune âge devrait par conséquent être un axe de développement de la pratique sportive. Outre un enjeu de santé publique, la pratique sportive tout au long de la vie comporte aussi des bénéfices multiples : l’épanouissement personnel, la confiance en soi, l’inclusion…
« Je crois pleinement aux bienfaits du sport pour nos concitoyens, aux bienfaits sur leur santé et leur bien-être. Dans mon parcours associatif je m’étais notamment attachée à développer le sport pour les femmes et les jeunes enfants » @RoxaMaracineanu #SportPourTous pic.twitter.com/FZArP7h4KX
— Ministère des Sports⭐️⭐️ (@Sports_gouv) 17 janvier 2019